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La biologie moderne n’apporte pas seulement de nouvelles connaissances sur la génomique. A minima, ne devrait-elle pas nous interroger sur nos responsabilités face à ses avancées ?

Prise de conscience sur les nouvelles responsabilités qui s’imposent à nous.

 

La génomique de l’ancestralité, l’épigénomique environnementale ou encore l’étude de l’ADN ancien bouleversent désormais la manière même dont nous pensons notre identité. Et elles interrogent directement quant à la prise de conscience sur les nouvelles responsabilités qui s’imposent à nous.

C’est en substance le thème d’un article passionnant de Francois Romijn, ancien chargé de recherches au F.R.S.-FNRS au Laboratoire d’anthropologie des mondes contemporains (LAMC) de l’Université Libre de Bruxelles, publié en 2023 et intitulé : « Nouveaux savoirs spécialisés sur le biologique et redéfinitions de la responsabilité : génomique de l’ancestralité, épigénomique environnementale et ADN ancien. »

Entre tests ADN grand public dits « récréatifs » (interdits en France mais qui rencontrent un énorme succès sur les réseaux sociaux), recherches en épigénétique et analyses d’ADN ancien, la science redessine aujourd’hui les frontières de l’héritage génomique et de sa perception par les individus.

La génomique de l’ancestralité questionne notre rapport à nos origines. L’épigénomique environnementale révèle l’empreinte laissée par les traumatismes passés et l’environnement sur les générations futures. La paléogénomique éclaire quant à elle, entre autres, la diversité et les migrations humaines à travers les millénaires.

Ces savoirs ouvrent un débat inédit : sommes-nous définis par nos gènes, nos environnements ou nos choix ? Et comment la société, devant les progrès de la biologie moderne, doit-elle repenser les responsabilités, individuelles et collectives, en regard des données génomiques ? Depuis le grand public, qui est invité à prendre conscience de l’importance cruciale des donnés génomiques, jusqu’au législateur, en passant évidemment par le scientifique.

Et c’est justement à ce triple enjeu scientifique, étique et sociétal que l’innovation révolutionnaire de GENARO vient apporter des solutions concrètes.

L’article complet est à retrouver sur https://journals.openedition.org/sociologies/22118

Abstract :

S’appuyant sur des travaux menés ces dernières années, ce texte prolonge des réflexions présentes dans l’œuvre de Jean-Louis Genard – sur les redéfinitions du rapport à la responsabilité – dans des domaines de pratiques où le biologique véhicule des interprétants qui résistent à celui de la responsabilité moderne. À l’appui de trois types de savoirs spécialisés, distincts, mais tous trois de plus en plus accessibles au grand public – la génomique de l’ancestralité, l’épigénomique environnementale et la paléogénomique humaine – des acteurs sociaux formulent des récits qui articulent sur le plan discursif des résultats d’analyses génomiques et des récits identitaires, des temporalités singulières qui connectent passé et présent, et établissent des connexions entre soi et autrui. Au travers de ces récits, de nouvelles formes de rapport à la responsabilité et à la construction des identités semblent émerger. Celles-ci sont particulièrement bien mises en lumière par les outils et réflexions menées par Jean-Louis Genard.

 

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GENARO

Créée en 2023 et basée à Marseille, la société GENARO développe un procédé bioinformatique breveté de double sécurisation - biologique et numérique - des données génomiques issues du séquençage à haut débit. Il s’appuie sur 2 piliers : - un algorithme codec qui permet d’encoder des données de caractères alphanumériques en caractères nucléotidiques. Spécifiquement développé en interne, et conçu pour être évolutif et adaptatif, il prend en compte les contraintes biologiques et physico-chimiques inhérentes à l’ADN, à l’impression d’ADN synthétique, ainsi que les contraintes techniques du séquençage à haut débit (NGS 2 et NGS 3). Cet algorithme permet de générer : - une séquence d’ADN synthétique contenant l’ensemble des données encodées. Cette étiquette d’ADN synthétique - et ses données - ont vocation à être mélangée à l’ADN génomique au plus près du prélèvement de l’échantillon biologique. L’étiquette d’ADN synthétique va ainsi transporter les données encodées tout au long du process de séquençage à haut débit, sans perte ni corruption. L’algorithme s’inscrit dans un système informatique ayant vocation à parfaitement s’adapter aux systèmes déjà en place. Après le séquençage, il peut donc authentifier et discriminer automatiquement l’étiquette d’ADN synthétique de l’ADN génomique de l’échantillon. Les données encodées sont donc décodées, lues et traitées automatiquement. Ces données peuvent être plurielles, quels que soient les besoins : référence unique relative à l’échantillon biologique, instructions d’automatisation de traitement, indexage dans une base de données, ou tout autres données utiles selon l’usage. Entre autres avantages, ce procédé offre par exemple une maîtrise complète de la traçabilité et une détection automatique de contaminations durant le processus de séquençage à haut débit. Mais on l’aura compris, il permet également une structuration de bases de données génomiques extrêmement propres, fiables et sécurisées. Les accès ultérieurs (ex : données secondaires) sont ainsi facilités et fluidifiés. Il rend de plus parfaitement possible la réorganisation des produits dérivées. Il offre surtout la possibilité de créer à la demande des bases de données extemporanées pour la recherche. Notons, et ce n’est pas un détail, qu’il respecte exhaustivement les règlementations en vigueur (RGPD). GENARO a réalisé sa preuve de concept de son procédé en juillet 2024, avec des résultats démontrant sans conteste sa robustesse et sa fiabilité. Elle sait maintenant que son innovation se prête parfaitement à de nombreuses applications dans les domaines de la Santé, de la recherche bio-industrielle et des sciences de la vie. Forte de ces résultats et d’une R&D en progression constante, la jeune société marseillaise cherche aujourd’hui des partenaires « first users », académiques et/ou privés, parmi les acteurs des sciences omiques (CRB, plateformes, laboratoires, etc.) avec lesquelles elle pourra poursuivre sa route et franchir les échelons de l’accès marché.